Départ pour le parc national Tierra del Fuego. Nous prenons d’abord un Collectivo qui nous dépose à 5 kms du parc. Nous entâmons cette marche depuis 1 km ½ lorsque nous croisons, par chance, un taxi qui fait demi-tour et nous amène à l’entrée du parc. Nous marchons ensuite encore 1km lorsqu’un 2ème véhicule nous propose de nous a amener un peu plus loin dans le parc : nous avons donc rejoint pour quelques minutes un jeune couple de San Francisco. Nous commençons là une randonnée d’environ 4 heures en traversant des paysages de toute beauté : ressemblant étrangement à ceux que l’on rencontre en randonnée en Corse (une petite pensée pour Lucie et Patricia).
Nous remarquons les tumeurs aux branches et troncs des arbres infectés par le Cyttaria qui est un champignon à croissance très lente
Ressemblance de paysage certes mais pas de rythme car Yves à donné la cadence ! Il faut dire que nous avons un train à prendre : el train del fin del mundo -train qui amenait autrefois les prisonniers couper le bois pour chauffer le bagne.
Nous arrivons à l’unité postale, la plus australe du pays, qui se trouve face à l’ile Redonda, sur le canal de Beagle.
Hormis l’envoi de cartes postales ou de lettres depuis le bout du monde, cette poste appose sur notre passeport un tampon « fin du monde »
Nous arrivons juste à temps pour prendre le train du bout du monde. Celui-ci est une reconstitution à l’identique de celui qu’utilisaient les bagnards pour transporter le bois. Il emprunte aussi le même parcours que celui de la voie ferrée étroite qu’ils avaient construite. Je m’installerai seule à bord de l’un des wagons, Yves préférant poursuivre à pieds les quelques kilomètres qui nous séparent de la gare.
En soirée échange avec les autres pensionnaires avec « french apéro » je vous le rappelle sans les saucisses sèches confisquées puis nous sommes allés manger un plat local.