Notre itinéraire et suivi sur la carte
nov
10
2008

NOTRE ITINERAIRE ET LE SUIVI SUR LA CARTE : Voici nos prévisions de route. Pas facile vu les distances impressionnantes…..Santiago à Punta Arénas : 3090 kms et nous avons décidé de descendre encore plus bas ! que de chemin il va falloir remonter !

Arrivés à Santiago du Chili à 9h40, nous reprendrons à 13h40 un vol pour Punta ARENAS. L’arrivée à l’aéroport  qui est situé à 20 kms au nord de cette ville est prévue à 18 h00. Je crois que nous aurons bien mérité de nous poser un peu.

Voici la première partie du voyage:du 12 au 17/11/2008

PUNTA ARENAS traversée jusqu’à PORVENIR puis nous nous dirigeons vers « la Tierra  del Fuego », espérons que nous ne nous brûlerons pas les pieds !!!!

2ème partie : du 18/11 au 21/11/2008

De Rio Gallegos à El Calafate sans oublier le parc des glaciers

 

Limoux – Santiago du Chili
nov
11
2008

Message rapide d’arrivée

Nous sommes bien arrivés. Il est 22h28 à Punta Arenas mais 2h du mat chez nous ¡

Dur dur, les touches du clavier… à demain pour plus d’infos

Limoux – Santiago du Chili

 

Voilà, c’est parti : nous décollons de Blagnac le mardi 11 novembre à 19 h 05. Une escale est prévue à Madrid à 20 h 25 où la Lan Airlines nous prend en charge à 23 h 55 vers Santiago du Chili. Arrivée prévue le 12 novembre à 9 h40.

Le voyage s’est bien passé : nous avons  réussi à dormir un peu. Notre heure d’arrivée était fixée à 9h40 mais lorsque nos montres annonçaient 9h il fallait encore voler 4 heures de plus à cause du décalage horaire.

 

 

Pas question de sauter en vol, alors nous allons patienter.Le passage de la Cordillère a été tranquille car en cas de chute : qui pourrait-on manger ? 

Santiago du Chili – Punta Arenas
nov
12
2008

Nous voici arrivés à Santiago du Chili. Là les choses vont un peu se corser ! A l’embarquement de Toulouse il était bien prévu que les bagages devaient être récupérés à Punta Arénas (là nous parlions bien le Français !). Yves veut cependant contrôler ces dires, nous nous rendons donc aux tapis d’arrivée n° 5 et ohhh surprise… nous voyons le sac  à dos à Yves qui fait le tour avec d’autres sacs.

Ouf nous apprendrons par la suite que la Cie LAN à récupéré le reste. On se dirige donc vers la douane munis du document rempli dans l’avion : « Nothing to declare » répété 2 fois, celà aurait dû nous mettre la puce à l’oreille… et voilà qu’on ouvre ce sac à dos et que découvre t’on ? 900 bons grammes de saucisse sèche et de foie ! Il faut attendre, passer dans la salle spéciale réservée aux contrebandiers, on s’explique, on négocie : le minimum sera retenu contre nous (36 000 $ch) avec  destruction du bien. On nous demande si l’on veut assister à la crémation !!!!

Nous continuons notre voyage en embarquant à 13h40 pour Punta Arénas. Le guardia veut nous accompagner pour l’enregistrement de nos bagages. Nous ne sommes pas fiers car peut-être reste t’il quelques denrées à l’intérieur??? Mais là aussi ce n’était pas gratuit, en nous quittant il nous demande le pourboire « tip – tip » mais « pas de la monaie : c’est pour les petits, seulement du papier !  »

Embarquement: traversée tranquille, quelques photos depuis le hublot.

Nous trouvons facilement un mini-bus pour nous amener à la residencial où Edouardo nous attend. Accueil sympathique, un repas sympa au resto de la luna mais aussi une super bonne nuit car nous  sommes épuisés.

Voici ce qui nous attend lors de notre remontee vers la region des lacs

 

Punta Arenas
nov
13
2008

L’accueil est super sympa à l’Independencia, Eduardo a pris le temps de nous expliquer avec les cartes les circuits et visites de la région. Ses petits déjeuners sont très conviviaux : il prépare les ingrédients à même le poêle tout en engageant de grandes discussions.

Tranquille le matin quoique le décalage nous a réveillé à 6 h. Nous avons visité la ville de Punta Arenas qui est la ville de grand vent. Dans les rues tout est attaché !!! Nous montons sur les hauteurs pour admirer la ville depuis  « el mirador ».

Nous avons de la chance, il fait très beau aujourd’hui.  Dans l’après-midi nous  sommes allés à la pingüinera de Seno Otway. Comme ils sont petits ces pingouins!  il faudra le dire à Ethan, mais nous n’avons pas rencontré Happy Feet

   

Demain matin départ pour Ushuaia : démarrage à 8 h 30 pour arriver a 21 h : 12 heures de bus.  Nous espérons trouver un endroit où dormir. Nous mangeons une dernière fois au restaurant « la luna » avec ses bouteilles de vin sur des étagères jusqu’au plafond. Bonne adresse, on s’y est bien régalé.

Punta arenas – Ushuaia
nov
14
2008

Ushuaia qui signifie : baie qui pénètre l’ouest. On dit aussi que c est la ville la plus australe du monde.

Nous avons quitté la residencial à 8h15, après de chaleureuses embrassades avec Eduardo que es muy simpatico et lorsqu’il parle nous comprenons tout ce qu’il dit et ça c’est mieux que le english/espagnol. Je crois que nous allons progresser.

  

Le bus a quitté Punta Arenas à 9h. Nous avons longé le détroit de Magellan  puis nous avons effectué la traversée du détroit à Punta Delgada. Les informations que nous avions étaient fausses : il n’y a plus qu’une seule route pour se rendre à Ushuaia, il nous faut donc reprendre notre itinéraire.

                                                                                                    Quelques dauphins nous souhaitent la bienvenue en dessinant de belles arabesques autour du bac.

Et puis voilà que nous quittons la route et nous nous engageons en bus, à 80 km/h sur une piste et là je ne vous dis pas : nous  blémissons à chaque fois que l’on croise un véhicule car ce chemin est bordé, de chaque côté de grandes ornières.La piste se rétrécit de plus en plus et tout le long du « parc national del tierra del Fuego  nous pouvons voir des guanacos, des flamants roses…

Le passage de la frontière, notamment de la douane s’est bien passé. Nous reprenons la route nationale 3 jusque RIO GRANDE – changement de bus et aussi changement de décor : après environ 1h de voyage nous arrivons dans un paysage fait de montagnes enneigées et de lacs.

 

Nous avions été prévenu : beaucoup de monde à Ushuaia ! C’était bien vrai ! Nous arrivons à 20 h et nous avons failli dormir sous les ponts. Nous avons réussi à trouver un dortoir pour 6 pour passer la nuit. On se serait cru en pension ! Et beaucoup de jeunes. Il est vrai que cette ville attire beaucoup de monde pour l’Antartique. Néanmoins l’accueil est des plus sympathique : nous nous sommes présentés à une residencial qui était complète, le responsable à téléphoné à plusieurs endroits pour nous trouver de la place et tout était complet partout; il nous a même accompagné à un hotel où il restait peut-être de la place. Nous avons ensuite trouvé un point de chute pour la nuit suivante         

Ushuaia
nov
15
2008

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous avons pris possession de notre nouveau logement où nous aurons un peu plus d’intimité.

 

 

Nous partons à la découverte de la ville : maisons toutes en couleur allant du vert printemps en passant par le mauve, même du orange.

Nous avons beau temps pour le 4ème jour consécutif qui favorise la promenade et la quête de renseignement pour les visites. L’après-midi nous visitons el musee el Presidio (ancien bagne d’Ushuaia)et effectuons une promenade sur le port. Tout au long de notre séjour nous avons également beaucoup d’échanges avec les routards de toutes nationalités. 

Ushuaia parc national Terre de feu
nov
16
2008

Départ pour le parc national Tierra del Fuego. Nous prenons d’abord un Collectivo qui nous dépose à 5 kms du parc. Nous entâmons cette marche depuis 1 km ½  lorsque nous croisons, par chance,  un taxi qui  fait demi-tour et nous amène  à l’entrée du parc. Nous marchons ensuite encore 1km lorsqu’un 2ème véhicule nous propose de nous a amener un peu plus loin dans le parc : nous avons donc rejoint pour quelques minutes un jeune couple de San Francisco. Nous commençons  là une randonnée  d’environ 4 heures en traversant des paysages de toute beauté : ressemblant étrangement à ceux que l’on rencontre  en randonnée en Corse (une petite pensée pour Lucie et Patricia).

 

Nous remarquons les tumeurs aux branches et troncs des arbres infectés par le Cyttaria qui est un champignon à croissance très lente

Ressemblance de paysage certes mais pas de rythme car Yves à donné la cadence ! Il faut dire que nous avons un train à prendre : el train del fin del mundo -train qui amenait autrefois  les prisonniers couper le bois pour chauffer le bagne.

Nous arrivons à l’unité postale, la plus australe du pays, qui se trouve face à l’ile Redonda, sur le canal de Beagle.

Hormis l’envoi de cartes postales ou de lettres depuis le bout du monde, cette poste appose sur notre passeport un tampon « fin du monde »

Nous arrivons juste à temps pour prendre le train du bout du monde. Celui-ci est une reconstitution à l’identique de celui qu’utilisaient les bagnards pour transporter le bois. Il emprunte aussi le même parcours que celui de la voie ferrée étroite qu’ils avaient construite. Je m’installerai seule à bord de l’un des wagons, Yves préférant poursuivre à pieds les quelques kilomètres qui nous séparent de la gare.

En soirée échange avec les autres pensionnaires avec « french apéro » je vous le rappelle sans les saucisses sèches confisquées puis nous sommes allés manger un plat local.

Ushuaia – glacier martial
nov
17
2008

Nous avons parcouru plusieurs agences  pour effectuer la route du retour vers Puerto Natales . Nous prévoyons ce départ pour mercredi. Mais la aussi tout est complet. Après une bonne attente et quelques agences, les réservations sont enfin prises : départ mercredi 19 pour Punta Arenas (sûr) et si tout va bien nous pourrons poursuivre le même jour vers Puerto Natales.

Le temps est au beau fixe, nous effectuons  une superbe randonnée au glacier Martial : 5 kms pour arriver au point de départ du téléphérique mais nous décidons de monter à pied

 ensuite l’ascension est superbe et nous avons pu toucher notre première neige de la saison .

Du glacier, la vue est magnifique. Une petite pause symbolique et nous amorçons la descente . le passage ensuite par le sous-bois nous réserve plein de surprises : variété des arbres, gorges, cascades, pontons de bois. Voici une journée encore très réussie que nous avons terminée à 17h30 mais ici le temps ne compte pas, il y a 18 h de clarté dans une journée.

Le soir, de singulières rencontres à Ushuaia.

Ushuaia – excursion maritime
nov
18
2008

Nous embarquons sur le « Rambo Sur » a 9h30 pour une excursion maritime de 9h sur « el mitico » canal de Beagle : un peu de repos nous fera du bien après ces deux derniers jours très physiques ! Le catamaran est très luxueux et nous craignons qu il soit  surchargé mais la surprise est bonne et la traversée est grandiose.

Nous passons par les Iles Bridge qui abritent des centaines de cormorans, les iles de « los Pajaros et de los lobos » qui abritent des colonies de cormorans et de lions de mer.

    

Nous nous dirigeons ensuite vers l ile des eclaireurs avec le celebre « faro » du meme nom,

nous passons a Puerto William (la ville Chilienne la plus australe) dans l ile Navarino.

Nous tirons le repas du sac avant d arriver a l isla « Martillo » peuplee d une colonie de pingouins de Magellan puis nous allons visiter l estancia Haberton : le plus ancien ranch de la terre de feu de 20 000 ha et qui a ete fonde en 1886 par le pasteur anglais Thomas Bridge (1er europeen a vivre avec succes en terre de feu)…

 

Nous avons failli partir sans Yves car il n’était pas à l’heure au rendez-vous. Après plusieurs appels de sirène nous l’avons vu apparaître à flanc de colline, courant pour rejoindre le bateau. Cela faisait rire tout le monde.

 

 

 

Mardi 18 novembre 2008

Ushuaia – Puerto Natales
nov
19
2008

Nous voici partis, dès 7h15 pour le amorcer le début du voyage retour. Le passage semble obligé pour Punta Arenas alors que nous aurions aimé aller à Puerto Natales dont les directions sont inversées aux 3/4 du voyage.Nous devrons voir les correspondances sur place, dans le pire des cas, nous dormirons chez Edouardo !

Nous croisons d’abord une longue file de véhicules qui veulent rentrer en Argentine et lorsque nous arrivons à la frontière Chilienne, c’est aussi une file interminable de camions arrêtés le long de la piste mais le chauffeur qui n’a pas froid aux yeux se met à doubler… lorsque soudain, arrivent en face 2 camions !

Peu de solutions, le chauffeur tente de manoeuvrer sur un terre plein instable ; un des chauffeurs de poids lourd lui conseille de ne pas persévérer au risque de se retourner (avec nous à l’intérieur !) Yves descend du car pour essayer de parlementer avec les chauffeurs qui sont stationnés afin que l’un recule… que l’autre avance …et  que nous puissions ainsi nous intercaler. J’informe le chauffeur qu’il ne parle presque pas l’espagnol ; et celà nous fait rire…..Comme rien n’y fait, nous entreprenons une marche arrière sur au moins 500 m et nous câler entre 2 véhicules. Yves part ensuite à pied sur la piste afin de stopper la circulation en sens inverse : la situation était drôle mais efficace !

Arrivés à la frontière, nous craignons à nouveau les contrôles, nous ne sommes pas tranquilles : nous surveillons discrètement, mais tout va bien !!!!

Nous avons perdu beaucoup de temps, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aucun billet jusqu’à Puerto Natales n’est vendu car les délais sont trop aléatoires. Le chauffeur du car qui nous avait à la bonne a, dès le premier arrêt, téléphoné à plusieurs contacts et il nous a expliqué qu’il allait trouver une solution. Nous en informons un jeune couple qui voyage avec nous dans le car et qui a le même dessein de rejoindre Puerto Natales…

Nous traversons comme à l’aller le détroit de Magellan au même endroit car il n’y a pas d’autre itinéraire terrestre possible.Pendant les trajets en car j’immortalise les souvenirs sur le petit ordinateur que Jeh m’a prêté. Un peu plus tard j’alimenterai notre blog de voyage et je prendrai des nouvelles de la tribu.

Le chauffeur depuis sa cabine a tout organisé. Il a stoppé le car pour nous déposer sur le bord de la piste alors que le dernier transport (Punta Arenas – Puerto Natales) nous croisait ! super nous avons ainsi gagné une journée.

La nuit est déjà tombée lorsque nous apercevons les lumières de Puerto Natales.

Maria nous attendait à l’arrêt du car, mais en raison de notre mauvaise maîtrise de la langue, de l’improbabilité d’arriver dans la journée et parceque nous étions assaillis par plusieurs propositions de couchage,  nous n’avons pas compris qu’elle était là pour nous…. C’est donc à pieds que nous nous rendons à l’hospedaje et nous voici installé dans une maison confortable. Nous prenons rapidement des informations pour notre prochaine étape : les Torres del Paine auprès de la fille de Maria et aussi auprès d’un jeune couple qui vient d’y passer quelques jours.

Mercredi 19 novembre 2008