Quelle angoisse toute la nuit ! hier soir, j’ai oublié mon appareil photo au restaurant. La femme de la résidence a tenté, à plusieurs reprises, d’appeler le resto sans succès, Yves est allé voir sur place vers 22 h 30 mais c’était fermé. Dès 6 h 15 je pars de la chambre, anxieuse… l’ouverture m’est annoncée à 8 h par des employés, alors dans cette attente je traduis mon discours en espagnol, car je veux être présente avant l’arrivée de Clients..De minutes en minutes, d’heures en heures, on m’annonce l’ouverture. Enfin à 10 h un Responsable du groupement des boutiques appelle la Responsable pour savoir pourquoi c’est toujours fermé. Il lui explique la situation et c’est là que j’apprends que mon appareil photo a été retrouvé et mis de côté.
Je me dirige donc, rassurée vers une cafeteria et m’offrir un expresso. J’aurais perdu ma journée, mais enfin, c’est de ma faute même si je n’ai toujours pas compris comment cela a pu arriver. Enfin l’essentiel c’est que je le récupère, ce que je ferai à 11 h.
Pendant ce temps, Yves fait l’Imbabura.
Diego est venu le chercher à 5 h ce matin. Quel changement, celui-ci est vêtu de son habit traditionnel, chaussé de sandales. Aujourd’hui ce n’est pas lui le guide car il a cours à l’université mas il assure le transport jusqu’au départ de la rando.
Nous prenons le guide au passage, oh surprise, c’est une femme ! elle s’appelle Ambar.
Départ de la rando à 6 h 20. Nous attaquons directement par un chemin à pic, tracé droit que nous suivons pendant 1 h 30 puis nous empruntons un chemin de crêtes où plusieurs sommets se dessinent. Il faut maintenant escalader les rochers alors que le vent et le brouillard font leur apparition. Le froid se fait sentir… Nous atteignons le sommet au bout de 3 h de marche et nous n’avons rencontré personne.
Le froid aidant nous attaquons rapidement la descente et à 11 h 3O nous sommes arrivés au terme de la randonnée. Nous continuons cependant à marcher encore 1 h car le véhicule de l’agence n’est pas encore arrivé pour nous ramener.
Nota : Yves est revenu enchanté de cette journée… il s’est éclaté avec la Guide, elle lui a dit avoir monté avec lui en un temps record. Il m’a cependant raconté que c’était difficile ! N’empêche que pendant plusieurs jours il cherchait des yeux le sommet de l’Imbabura.