Randonnée du Rucu Pinchincha – départ à 8 h 30 par le télépherico.
Nous sommes les seuls touristes à la gare. Nous prenons les billets 8.50 $ A.R et nous montons à 4 100 m en deux temps trois mouvements. La journée a commencé bien ensoleillée à 6 h du matin mais des nappes de brouillard montent de temps en temps ce qui gâche le point de vue sur Quito. Le temps de boire un café et d’acheter des empenadas pour le cas où nous nous perdrions et nous attaquons la randonnée.
Nous montons tranquille sur un sentier et nous sommes étonnés de rencontrer une multitude de plantes à cette altitude. Lorsque nous arrivons au pied du sommet, il doit rester environ 400 m de dénivelé, nous longeons les barres rocheuses par un sentier balcon au milieu d’une faune variée et inconnue.
Nous attaquons les difficultés lorsque , en chemin deux aigles se posent à une vingtaine de mètres pour boire dans un trou d’eau. La montée est très raide … Arrivés à un petit col surgissent deux jeunes qui sont montés par une autre voie, l’un est complètement épuisé tandis que l’autre grimpe comme un cabri. Il encourage son coéquipiier en lui disant « on monte vite au sommet quick quick et on redescend ». Pour rire Mireille lui répète « quick quick ».
Nous continuons cette progression et il nous suit d’un peu loin lorsque le premier revient du sommet, il explique que la voie est diffi-cile alors il précède Mireille pour lui indiquer le chemin et je suis de prêt.
Nous arrivons au sommet avec juste le temps d’admirer le panorama car la brume vient rapidement tout recouvrir. Nous grignotons rapidement et reprenons la descente toute aussi scabreuse, un passage trop difficile nous oblige à remonter et à changer de voie, rien n’est tracé. C’est alors qu’arrivent à nouveau ces deux jeunes qui nous accompagnent pour la descente. Nous leur disons de ne pas nous attendre et de continuer leur chemin.
Dès que le terrain est plus sûr, nous cheminons d’un pas rapide car nous ressentons la fatigue, les mâchoires douloureuses Je dis à Mireille que je finirais bien la journée avec une douche et au lit jusqu’à demain matin. Cette douche cependant salvatrice, le retour à 2 800m nous remet en bon état. Nous prendrons notre repas sur place et je ne tarderai pas à aller au lit.
Vous êtes vraiment des aventuriers…Chapo!!!! Moi je ne pourrais pas, mais vous allez pouvoir écrire vos mémoires. Que de merveilleux souvenirs, que de belles contrées, vous allez traverser, de beaux paysages, ça c’ est de l ‘ aventure…Allez, bons crapaütages , les tourtereaux. Bisous et à plus mimi et yves<3<3<3<3<3
non c’est tranquille, les gens adorables…
Pour les mémoires, oui j’l'avais dit à mon départ !
A bientôt