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Torres 4eme jour
nov
23
2008

Il a plu une bonne partie de la nuit et le vent a soufflé par grandes bourrasques mais notre tente n’a pas failli ! Il a fallu attendre 8h1/2 pour que la pluie cesse, nous prenons notre petit-déjeuner sous la tente que nous plions ensuite toute mouillée. En raison de l’heure tardive et du temps nous ne pourrons continuer vers le lago Grey  (moi je l’aurais bien tenté car je pense que le temps va se lever (M).

A 9h45 nous voici donc sur le  ponton pour partir en catamaran , 30 mn de traversée pour arriver  vers une sortie intermédiaire «Pudeto».

Le bus qui effectue le retour vers Puerto Natales partira à 13h30, nous décidons donc de nous rendre au mirador «cuernos» mais comme le temps est quand même limité, nous effectuons cette excursion au pas de course (rythme identique de celui des transferts gare/agence des Carcassonnais avec les montées en plus).

Nous avons bien fait de prendre cette destination car très rapidement nous arrivons à de très belles chutes

et en poursuivant notre chemin (4,7 kms) nous arrivons en bas des Torres versant opposé.

 

Le bus nous ramène à destination sans faire de pose comme à l’aller, Yves voulait me prendre en photo avec un couple d’indiens sculptés dans un très beau bois et qui étaient à ma taille !

Quel plaisir nous avons eu de retrouver la salle de bains, j’espère que Maria n’a pas entendu le bruit de l’eau qui a coulé pendant tellement longtemps… par contre le soir elle avait du travail, nous lui avons remis 4kgs de linge à laver. Quelle joie aussi  de retrouver un lit bien douillet !

dimanche 23 novembre

TORRES 3eme JOUR
nov
22
2008

Nous savourons tranquillement notre quiétude sous la tente jusque 9h car  il pleut. Lorsque nous pointons notre nez à l’extérieur, nous réalisons que nous étions jute au-dessous de la limite pluie/neige, les montagnes environnantes sont toutes poudrées.

Je ne ressens aucune courbature (M) de la veille, c’est étonnant (n’est ce pas Flo?) Je le dois sûrement à Nathalie et Sébastien qui dispensent les séances de step, de fièvre du mardi soir…
Nous voici repartis en direction du campamento de Pehoe. Comme la veille, le chemin monte et descend sans cesse et il pleut tout au long de la 1ère heure de marche ce qui nous a obligé à vêtir les ponchos. Une courte halte le midi car l’humidité nous gagne jusqu’aux os : vite mangés la tomate et la boîte de thon.  En route nous croisons un couple de jeunes parisiens qui effectue le chemin inverse, nous leur donnons une boîte de raviolis car le renard s’est attaqué à leurs victuailles puis nous continuons à monter et à descendre tout en longeant le lago Nordenskjold pour arriver à 16h.

Nous montons pour la dernière fois la tente mais très rapidement la pluie nous oblige à nous cloisonner à l’intérieur. Nous en profitons pour préparer la randonnée du lendemain et dès la 1ère acalmie nous nous dirigeons vers une cuisine aménagée pour les campeurs où nous mangeons notre soupe poulet/vermicelle qui nous réchauffe bien et puis nous sommes à l’abri et assis car à l’extérieur il fait froid, les vitres sont opaques, couvertes de buée.

Samedi 22 novembre

Torres 2ème jour
nov
21
2008

La nuit a été bonne… Nous partons du campamento Chileno à 9h pour effectuer la montée jusqu’aux Torres. Nos sacs sont toujours aussi lourds et nous n’avons pas voulu courir le risque de laisser notre matériel .La dernière heure de l’ascension s’effectue sous la neige et le vent et il s’agit maintenant d’effectuer de l’escalade sur d’énormes blocs de rochers. Nous dissimulons nos sacs sous les arbres, un peu à l’écart du passage, car il serait trop hasardeux de poursuivre cette étape en étant ainsi chargés !

 

C’est raide, mais celà vaut  la peine car nous arrivons aux pieds des Torres baignés par le lac du même nom : paysages grandioses que les photos ne pourront restituer mais qui sont gravées sur les disques durs de nos mémoires.

Séances photos, nous retrouvons les 3 jeunes  avec qui nous étions au camping, changement de main des appareils, «corsaire gris» nous prend en photo.

Le froid ambiant nous pousse vers le départ, au passage nous récupérons les sacs, j’enlève le petit repère que j’avais laissé dans les arbres (M). Après le campamento Chileno nous rencontrons un jeune qui semble «local» il nous indique une variante de randonnée. On risque (Y) ? allez on risque (M) De toute façon nous avons la maison avec nous ….

Nous bifurquons donc sur la droite pour nous rendre du campamento los Cuernos et nous suivons les lacets qui longent la lagune en empruntant de longues montées et descentes.

Nous arrivons enfin au terme de notre route à 20h15. Et oui, le compte est bon, nous avons bien effectué plus de 12h de marche. Nous établissons notre campement dans un endroit pas très confortable (au niveau de la stabilité du terrain) mais  de la tente, nous avons une magnifique vue sur le lac.

Une boîte de raviolis fera notre repas et allègera le sac de Yves. Nous ne traînons pas pour aller au lit car la journée a été épuisante cependant la nuit sera mouvementée à cause du terrain, du vent et de la pluie.

vendredi 21 novembre

Torres del paine
nov
20
2008

Nous devions nous poser un peu mais l’appel de la montagne se fait urgent pour Yves (même expression du regard que quelqu’un que je connais lorsqu’il voit un champ de poudreuse). Nous faisons dès le matin tous les achats nécessaires de nourriture pour 3 jours et l’achat d’un camping gaz car le notre n’est pas compatible avec les bouteilles d’ici, puis  nous prenons la navette en direction du Torres del Paine.

Une petite halte en cours de route où j’achète (M) une petit bonnet bien chaud et bien doux et nous reprenons la route jusqu’à l’hosteria las Torres. Après une petite attente pour prendre les billets d’entrée du parc (30 000 $ch) tarif estranjeros,  une 2ème navette nous amène un peu plus à l’intérieur du parc et nous voici partis pour l’ascension en direction du  «campamento Chileno ». Dès le départ et pendant 2h ça monte dur !

il faut dire que nous sommes chargés, nous portons notre maison sur le dos. Enfin, la maison, c’est Yves mais il y a aussi tout le reste : pharmacie, nécessaire de toilette, rechanges,  nourriture pour 3j, sac de couchage, matelas… et là ça pèse !!!!

Quelques frayeurs en longeant le sentier à flanc de montagne, juste de la largeur de nos pas, qui surplombe un impressionnant ravin : le vent souffle avec une force incroyable de face ou de biais, mon sac à dos fait une bonne prise et je suis souvent déstabilisée. Je pense alors aux dires d’ une touriste rencontrée chez Maria qui est tombée deux fois dans les « Torres » à cause du vent.

A 20 h nous arrivons à destination. Nous n’osons pas nous rendre à l’étape suivante car nous ne pouvons pas trop nous fier, dans ce pays, aux indications données sur les dénivelés et les temps. Nous dressons donc notre campement pour la nuit.

Quelques échanges avec les autres campeurs, des Roumains qui parlent très bien le français, 3 jeunes dont la fille en corsaire gris le parle également très bien…Dehors il fait froid mais comme je suis bien (M) dans mon duvet tout doux et tout chaud et sur un matelas nickel ! Yves à la dur comme à son accoutumée à même le sol qui est glacial.

jeudi 20 novembre 2003

Ushuaia – Puerto Natales
nov
19
2008

Nous voici partis, dès 7h15 pour le amorcer le début du voyage retour. Le passage semble obligé pour Punta Arenas alors que nous aurions aimé aller à Puerto Natales dont les directions sont inversées aux 3/4 du voyage.Nous devrons voir les correspondances sur place, dans le pire des cas, nous dormirons chez Edouardo !

Nous croisons d’abord une longue file de véhicules qui veulent rentrer en Argentine et lorsque nous arrivons à la frontière Chilienne, c’est aussi une file interminable de camions arrêtés le long de la piste mais le chauffeur qui n’a pas froid aux yeux se met à doubler… lorsque soudain, arrivent en face 2 camions !

Peu de solutions, le chauffeur tente de manoeuvrer sur un terre plein instable ; un des chauffeurs de poids lourd lui conseille de ne pas persévérer au risque de se retourner (avec nous à l’intérieur !) Yves descend du car pour essayer de parlementer avec les chauffeurs qui sont stationnés afin que l’un recule… que l’autre avance …et  que nous puissions ainsi nous intercaler. J’informe le chauffeur qu’il ne parle presque pas l’espagnol ; et celà nous fait rire…..Comme rien n’y fait, nous entreprenons une marche arrière sur au moins 500 m et nous câler entre 2 véhicules. Yves part ensuite à pied sur la piste afin de stopper la circulation en sens inverse : la situation était drôle mais efficace !

Arrivés à la frontière, nous craignons à nouveau les contrôles, nous ne sommes pas tranquilles : nous surveillons discrètement, mais tout va bien !!!!

Nous avons perdu beaucoup de temps, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aucun billet jusqu’à Puerto Natales n’est vendu car les délais sont trop aléatoires. Le chauffeur du car qui nous avait à la bonne a, dès le premier arrêt, téléphoné à plusieurs contacts et il nous a expliqué qu’il allait trouver une solution. Nous en informons un jeune couple qui voyage avec nous dans le car et qui a le même dessein de rejoindre Puerto Natales…

Nous traversons comme à l’aller le détroit de Magellan au même endroit car il n’y a pas d’autre itinéraire terrestre possible.Pendant les trajets en car j’immortalise les souvenirs sur le petit ordinateur que Jeh m’a prêté. Un peu plus tard j’alimenterai notre blog de voyage et je prendrai des nouvelles de la tribu.

Le chauffeur depuis sa cabine a tout organisé. Il a stoppé le car pour nous déposer sur le bord de la piste alors que le dernier transport (Punta Arenas – Puerto Natales) nous croisait ! super nous avons ainsi gagné une journée.

La nuit est déjà tombée lorsque nous apercevons les lumières de Puerto Natales.

Maria nous attendait à l’arrêt du car, mais en raison de notre mauvaise maîtrise de la langue, de l’improbabilité d’arriver dans la journée et parceque nous étions assaillis par plusieurs propositions de couchage,  nous n’avons pas compris qu’elle était là pour nous…. C’est donc à pieds que nous nous rendons à l’hospedaje et nous voici installé dans une maison confortable. Nous prenons rapidement des informations pour notre prochaine étape : les Torres del Paine auprès de la fille de Maria et aussi auprès d’un jeune couple qui vient d’y passer quelques jours.

Mercredi 19 novembre 2008

 

Ushuaia – excursion maritime
nov
18
2008

Nous embarquons sur le « Rambo Sur » a 9h30 pour une excursion maritime de 9h sur « el mitico » canal de Beagle : un peu de repos nous fera du bien après ces deux derniers jours très physiques ! Le catamaran est très luxueux et nous craignons qu il soit  surchargé mais la surprise est bonne et la traversée est grandiose.

Nous passons par les Iles Bridge qui abritent des centaines de cormorans, les iles de « los Pajaros et de los lobos » qui abritent des colonies de cormorans et de lions de mer.

    

Nous nous dirigeons ensuite vers l ile des eclaireurs avec le celebre « faro » du meme nom,

nous passons a Puerto William (la ville Chilienne la plus australe) dans l ile Navarino.

Nous tirons le repas du sac avant d arriver a l isla « Martillo » peuplee d une colonie de pingouins de Magellan puis nous allons visiter l estancia Haberton : le plus ancien ranch de la terre de feu de 20 000 ha et qui a ete fonde en 1886 par le pasteur anglais Thomas Bridge (1er europeen a vivre avec succes en terre de feu)…

 

Nous avons failli partir sans Yves car il n’était pas à l’heure au rendez-vous. Après plusieurs appels de sirène nous l’avons vu apparaître à flanc de colline, courant pour rejoindre le bateau. Cela faisait rire tout le monde.

 

 

 

Mardi 18 novembre 2008

Ushuaia – glacier martial
nov
17
2008

Nous avons parcouru plusieurs agences  pour effectuer la route du retour vers Puerto Natales . Nous prévoyons ce départ pour mercredi. Mais la aussi tout est complet. Après une bonne attente et quelques agences, les réservations sont enfin prises : départ mercredi 19 pour Punta Arenas (sûr) et si tout va bien nous pourrons poursuivre le même jour vers Puerto Natales.

Le temps est au beau fixe, nous effectuons  une superbe randonnée au glacier Martial : 5 kms pour arriver au point de départ du téléphérique mais nous décidons de monter à pied

 ensuite l’ascension est superbe et nous avons pu toucher notre première neige de la saison .

Du glacier, la vue est magnifique. Une petite pause symbolique et nous amorçons la descente . le passage ensuite par le sous-bois nous réserve plein de surprises : variété des arbres, gorges, cascades, pontons de bois. Voici une journée encore très réussie que nous avons terminée à 17h30 mais ici le temps ne compte pas, il y a 18 h de clarté dans une journée.

Le soir, de singulières rencontres à Ushuaia.

Ushuaia parc national Terre de feu
nov
16
2008

Départ pour le parc national Tierra del Fuego. Nous prenons d’abord un Collectivo qui nous dépose à 5 kms du parc. Nous entâmons cette marche depuis 1 km ½  lorsque nous croisons, par chance,  un taxi qui  fait demi-tour et nous amène  à l’entrée du parc. Nous marchons ensuite encore 1km lorsqu’un 2ème véhicule nous propose de nous a amener un peu plus loin dans le parc : nous avons donc rejoint pour quelques minutes un jeune couple de San Francisco. Nous commençons  là une randonnée  d’environ 4 heures en traversant des paysages de toute beauté : ressemblant étrangement à ceux que l’on rencontre  en randonnée en Corse (une petite pensée pour Lucie et Patricia).

 

Nous remarquons les tumeurs aux branches et troncs des arbres infectés par le Cyttaria qui est un champignon à croissance très lente

Ressemblance de paysage certes mais pas de rythme car Yves à donné la cadence ! Il faut dire que nous avons un train à prendre : el train del fin del mundo -train qui amenait autrefois  les prisonniers couper le bois pour chauffer le bagne.

Nous arrivons à l’unité postale, la plus australe du pays, qui se trouve face à l’ile Redonda, sur le canal de Beagle.

Hormis l’envoi de cartes postales ou de lettres depuis le bout du monde, cette poste appose sur notre passeport un tampon « fin du monde »

Nous arrivons juste à temps pour prendre le train du bout du monde. Celui-ci est une reconstitution à l’identique de celui qu’utilisaient les bagnards pour transporter le bois. Il emprunte aussi le même parcours que celui de la voie ferrée étroite qu’ils avaient construite. Je m’installerai seule à bord de l’un des wagons, Yves préférant poursuivre à pieds les quelques kilomètres qui nous séparent de la gare.

En soirée échange avec les autres pensionnaires avec « french apéro » je vous le rappelle sans les saucisses sèches confisquées puis nous sommes allés manger un plat local.

Ushuaia
nov
15
2008

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous avons pris possession de notre nouveau logement où nous aurons un peu plus d’intimité.

 

 

Nous partons à la découverte de la ville : maisons toutes en couleur allant du vert printemps en passant par le mauve, même du orange.

Nous avons beau temps pour le 4ème jour consécutif qui favorise la promenade et la quête de renseignement pour les visites. L’après-midi nous visitons el musee el Presidio (ancien bagne d’Ushuaia)et effectuons une promenade sur le port. Tout au long de notre séjour nous avons également beaucoup d’échanges avec les routards de toutes nationalités. 

Punta arenas – Ushuaia
nov
14
2008

Ushuaia qui signifie : baie qui pénètre l’ouest. On dit aussi que c est la ville la plus australe du monde.

Nous avons quitté la residencial à 8h15, après de chaleureuses embrassades avec Eduardo que es muy simpatico et lorsqu’il parle nous comprenons tout ce qu’il dit et ça c’est mieux que le english/espagnol. Je crois que nous allons progresser.

  

Le bus a quitté Punta Arenas à 9h. Nous avons longé le détroit de Magellan  puis nous avons effectué la traversée du détroit à Punta Delgada. Les informations que nous avions étaient fausses : il n’y a plus qu’une seule route pour se rendre à Ushuaia, il nous faut donc reprendre notre itinéraire.

                                                                                                    Quelques dauphins nous souhaitent la bienvenue en dessinant de belles arabesques autour du bac.

Et puis voilà que nous quittons la route et nous nous engageons en bus, à 80 km/h sur une piste et là je ne vous dis pas : nous  blémissons à chaque fois que l’on croise un véhicule car ce chemin est bordé, de chaque côté de grandes ornières.La piste se rétrécit de plus en plus et tout le long du « parc national del tierra del Fuego  nous pouvons voir des guanacos, des flamants roses…

Le passage de la frontière, notamment de la douane s’est bien passé. Nous reprenons la route nationale 3 jusque RIO GRANDE – changement de bus et aussi changement de décor : après environ 1h de voyage nous arrivons dans un paysage fait de montagnes enneigées et de lacs.

 

Nous avions été prévenu : beaucoup de monde à Ushuaia ! C’était bien vrai ! Nous arrivons à 20 h et nous avons failli dormir sous les ponts. Nous avons réussi à trouver un dortoir pour 6 pour passer la nuit. On se serait cru en pension ! Et beaucoup de jeunes. Il est vrai que cette ville attire beaucoup de monde pour l’Antartique. Néanmoins l’accueil est des plus sympathique : nous nous sommes présentés à une residencial qui était complète, le responsable à téléphoné à plusieurs endroits pour nous trouver de la place et tout était complet partout; il nous a même accompagné à un hotel où il restait peut-être de la place. Nous avons ensuite trouvé un point de chute pour la nuit suivante