OTAVALO – PEGUCHE – Communauté Indigènes
nov
11
2013

Cette fois nous partons avec Miguel, le chauffeur (grace à notre cours d’espagnol,nous savons correctement prononcer son prénom) et Gabriel, notre guide pour visiter des Communautés Indigènes.
Nous commençons par la Communauté qui travaille à partir d’une plante qui pousse au bord de la lagune, genre de roseau qui s’appelle « totora ». Cette famille fabrique des nattes et autres objets qu’elle vend au marché d’Otavalo ou à d’autres Communautés pour 4 à 5 $. La fabrication de la natte nécessite 3 h de travail. Je participe à la tâche mais il faut avouer que je n’ai pas la même dextérité.
Nous nous arrêtons au bord du lac San Pablo pour voir la « totora » dans son espace naturel.
Nous suivons le chemin jusqu’à la cascade sacrée de Peguche. Les Indigènes viennent ici prendre leur bain rituel entre minuit et 2 h du matin et rendent hommage au soleil et se purifient dans l’eau. Gabriel dit qu’il vient de temps en temps et qu’il apprécie.  Il est   issu de 2 parents Indigènes Quetchua mais il n’a pas été élevé dans la tradition, ce qu’il  regrette… alors maintenant  il apprend le Quetchua à l’université et se laissera pousser la tresse lorsqu’il aura terminé le service militaire (non obligatoire)
Nous assistons à une démonstration d’instruments de musique qui sont fabriqués ici.
Une belle rencontre avec le tisserand de Carabuela. Il a 81 ans, prépare et tisse la laine de mouton en même temps qu’il travaille les champs. Un petit moment de tristesse en parlant avec lui car il a perdu sa femme il y a à peine 3 mois. Il se resaisit et nous fait une démonstration de la totalité de la chaine, du cardage au tissage de la laine. Yves choisira une écharpe bien chaude.
Nous prenons notre repas avec les Guides dans un restaurant de Catacachi et faisons ensuite les nombreuses boutiques qui présentent leur travail du cuir : beaux sacs, vestes, très belles chaussures et aussi des écharpes en cuir et laine très originales.
Nous finissons la tournée par la lagune Cuicocha « lac des Dieux»

                                                               

située à 3 100 et M d’altitude. Magnifique vue sur le cratère du volcan ; on se dit qu’il faudra revenir pour en faire le tour.
Nous mangeons au resto Sisa, au premier étage : internet pendant l’apéro chaud, spécialité de la maison à la mure et au rhum, Yves a demandé la recette.
En rentrant, nous voyons un troupeau de vaches mené par 2 personnes, quelques cordes qui trainent sur la route et voilà qu’elles traversent la panaméricaina.