Archives mensuelles : novembre 2013

INGAPIRCA – CUENCA
nov
30
2013

La cababa del Castillo est située juste à l’entrée du site où nous nous trouvons un peu avant l’heure. Nous réglons 6$ l’entrée, nous n’aurons pas de guide, ils ne seront présents qu’à partir de 13 heures. Dommage, nous fairons seuls le tour et nous serons seuls aussi sur ce site Incas, le plus grand d’Equateur situé à 3 230 m d’altitude. Il serait un centre cérémoniel édifié avant 1 500 , découvert par un Savant Français La Condamine. Le « Templio del Sol » domine, bâti en mur de pierres sans mortier selon la technique Inca.
Nous suivons le chemin en contrebas qui passe par le rocher de la tortue et finissons la boucle par le profil de l’Inca qui se dessine dans la roche et que nous immortalisons pour Dédé.
A midi nous sommes dans le bus pour Tambo puis changement pour Cuenca où nous nous rendons à l’hôtel Cuencano. Une promenade dans la ville et nous nous attablons et commandons l’apéritif pour fêter l’anniversaire d’Arnaud.

JOYEUX ANNIVERSAIRE NONO

ALAUSI – TREN NARIZ DEL DIABLO
nov
30
2013

Nous allons voir el tren de la Nariz partir à 8h et achetons des billets car pour nous ce sera le prochain départ à 11 heures. Nous achetons des croissants pour couper un peu avec le pain fromage et prenons le petit déjeuner à l’hôtel avec l’espoir qu’internet fonctionne pour appeler Ethan car aujourd’hui c’est son anniversaire. Non, rien à faire, pas de signal !
Aujourd’hui c’est jour de marché, il s’étend sur tout Alausi : celui des animaux, des produits frais et des vêtements mais plutôt style fripes. Nous sommes présents à la gare 30’ avant le départ du train et nous chipons une photo normalement payante.
Nous prenons place dans le train face à un couple d’Hollandais, nous sommes positionnés du bon côté pour la vue sur les reliefs Andins. C’est impressionnant cette voie parfois à la limite du fossé ! Le train s’engage sur une voie de montée, recule et prend une voie différente. Une halte à la Nariz del Diablo, quelques photos ; j’emprunte la casquette du conducteur. Direction la gare, des danses traditionnelles se succèdent, visite du musée, sandwichs ou fruits et boissons ;
La locomotive est tournée et nous prenons le chemin du retour ;
Nous récupérons nos sacs à l’hôtel Panamérica, toujours pas de signal internet. Nous prenons le car pour Tambo puis un 4×4 pour Ingapirca. Nous nous rendons directement à Cabana del Castillo. Nous posons nos sacs et allons à internet au village. Trop tard pour appeler, nous rédigeons des messages et cartes d’anniversaire. La nuit tombe lorsque nous retournons à la cabana où nous avons prévu de prendre notre repas. , allumé spécialement à notre attention. Hummm, effectivement dehors il fait frais.

LATACUNGA – LAGUNE QUICOCHA – ALAUSI
nov
26
2013

Angel vient nous chercher à 8 h pour la lagune Quilotoa.

En cours de route, nous nous arrêtons dans une famille de paysans qui élève des cochons d’inde. Dans cette pièce,  le sol est en terre battue recouverte d’herbe pour les animaux ; cette pièce est aussi la demeure de toute la famille. Tout le monde cohabite : dans un coin un jeune faucon, de l’autre des cailles, des lapins et toute la famille : des grands parents aux petits enfants.

Nous reprenons la route et traversons des paysages magnifiques, l’Ami (nom de la montagne droite) se dresse dans ce beau décor.

Nous arrivons à Zumbahua, jour de marché – petit marché mais très coloré. Notre guide qui connait les produits nous fait goûter quelques spécialités ; A Tigua nous visitons deux galeries de peinture. Angel nous montre des garceta alba dans les arbres, ils ne voient cet oiseaux que depuis peu, il ne séjournait pas dans cette région.

Nous traversons le canyon del rio Toachi et arrivons à la lagune Quicocha. Toutes ces traversées se font dans des paysages grandioses  où nous passons régulièrement à 4000 m d’altitude, redescendons, remontons à 3 800 m…. Nous devions mangerau restaurant avec vue panoramique sur la lagune, mais il est fermé ; Angel nous mène à un autre situé à l’entrée du parc.

Direction Chuchilan où seulement une piste mène vers ce village tranquille. Nous devions visiter une fromagerie mais elle est fermée.

Nos sacs sont dans le 4X4 car nous avons demandé à Angel de nous laisser au terminal au retour afin que nous attrapions plus rapidement le car vers. Celui ce nous propose de nous avancer jusqu’à Ambato, c’est là qu’il habite. Il nous accompagne au  guichet pour prendre nos billets et porte un sac.

A 18 H 30 nous sommes installés dans le bus pour Alausi. Je demande au contrôleur de nous avertir dès que nous atteignons cette destination… celui-ci s’est endormi, enfermé dans la cabine. Nous avons du frapper fort à la vitre pour le réveiller. Le temps qu’il émerge, la station est dépassée et le car nous laisserau prochain arrêt 11 kms plus loin. Nous devrons attendre 1h sur la route pour que le car qui fait le chemin inverse s’arrête. Le temps passe, il est 11 h 15 et une Equatorienne qui a entendu notre destination est contente de faire avec nous le trajet entre la paranaméricana et le village. Le premier hotel que nous avions choisi nous demande 20 $ par personne alors nous repartons vers l’hotel Paranamérica où nous devons réveiller le propriétaire car il est 11 h 30. Nous ne sommes pas conquis par la chambre mais nous décidons de rester ici pour la nuit.

LATACUNGA – COTOPAXI
nov
26
2013

Nous partons de l’hôtel pour prendre notre petit déjeuner à côté de l’agence qui nous conduit au Cotopaxi. Nous partons en 4 X 4, prenons sur la route un couple de Colombiens qui nous accompagne toute la journée. Vinicio notre guide est très rigolo de plus il a un rire communicatif et nous  passons en sa compagnie une excellente journée.

Nous faisons quelques arrêts pour photographier le volcan qui émerge des nuages et stationnons au parking situé à 4 600 m d’altitude. Sylvia la Colombienne qui nous accompagne fête ses 28 ans aujourd’hui, nous lui commandons donc une bouteille de champagne à sabler au glacier.

 Vinicio est un homme corpulant mais alerte, il sautille sur la montée et nous fait prendre des raccourcis droits pour doubler des groupes. Une poudre de neige commence à tomber.  Quarante minutes plus tard nous arrivons au refuge à 4 800 m Nous prenons une boisson chaude, pour moi un maté de coca pour mon mal de tête (ceux qui connaissent…savent) ; Nous repartons ensuite pour atteindre le glacier à 5 000 m. La descente se fera rapide, au pas de course même pour certains.

Nous reprenons la route vers la lagune Limpiopungo et visitons le musée et, vers 15 h nous mangeons au restaurant du parc. Comme dit notre guide, l’agence a prévu un repas V.I.P.

Le soir un resto conseillé par le gars de l’agence où nous mangerons des crevettes sous différentes accommodations.

Vendredi 22 novembre 2013

BAÑOS – LATACUNGA
nov
26
2013

Nous partons de bonne heure pour un bain matinal aux thermes de la Viergen à Banos. En passant nous rentrons visiter l’église.

A l’entrée des piscines nous devons acheter un bonnet en plastique ici obligatoire et nous nous trempons dans le premier bain : waouhhh quelle chaleur. La deuxième piscine est à température plus agréable. Nous ne verrons personne aller au 3ème bain qui est carrément de l’eau froide. J’oserai quand même une douche froide à la sortie.

Un petit bonjour à la cascade puis nous faisons un tour de ville et visitons un atelier de fabrication d’objets à partir du tagua (fruit du palmier) qui, une fois terminés ressemblent à de l’ivoire. Nous voyons ici de très jolies choses.

Nous quittons notre chambre un peu avant midi car nous avons décidé de partir vers Latacunga. Nous serions restés ici deux jours de plus mais le temps défile tellement vite.

En arrivant sur la place, nous sommes interpellés : un car pour Latacunga part de suite.

Nous trouvons ensuite un endroit où passer la nuit relativement confortable mais dont le parquet grince tellement qu’il est pénible de se déplacer tranquillement dans la pièce. Nous consultons deux agences de voyage pour faire le Cotopaxi puis nous allons parcourir la ville, nous préparons  ensuite nos sacs pour partir le lendemain.

BAÑOS
nov
20
2013

Après un changement a Lago Agrio puis a Puyo, nous voici arrivés à Baños à 4 heures. IL nous faut attendre que la ville s´éveille et nous nous faisons conduire à l’Hostal California.

Nous prenons la direction de Rio Verde par l’ancienne route des cascades : route impressionnante par la hauteur du précipice. Je fais une traversée en tarabita (nacelle suspendue à un câble qui traverse la vallée). Yves n’a pas tenté la tirolienne.

Une bonne ambiance dans notre transport : une famille Bolivienne , un jeune couple Chilien et un autre du centre de l’Equateur´. Nous échangeons nos adresses mail…Oup´s il faudra se rappeler de chacun. Nous suivons la route des cascades et passons au pailhon del diablo pour arriver à la cascade Rocio où nous descendons sur environ 200 m de dénivelé. brumisation puis remontée : que les marches en Equateur sont hautes ! nous ne comprenons pas pourquoi car ici les gens sont petits…que ce soit les trottoirs, les accès au bateau, les chemins aménagés.

Nous mangeons dans un restaurant local poisson et crevettes et partons à 15 h sur les hauteurs de la ville, 400 à 500 m de dénivelé. En chemin nous  croisons des femmes qui ont coupé de l’herbe que nous appelons chez nous des « queues de rats» dont elles font  du thé pour soigner les inflammations et filtrer les reins. Elles montent ici tous les mercredis et redescendent avec une grosse botte dans le dos.

Nous  passons par le mirador Belavista et continuons la montée vers le village Runcun. Le café « mirador del volcan » est fermé. Dans la descente, nous rencontrons une femme qui se rend à la « Viergen » nous engageons la conversation et la suivons. Elle fait certainement un circuit sportif, elle n’est pas fine mais très alerte, nous  terminons la boucle alors que le jour décline.

 Après le repas pris à l’hospidaje, nous repartons en ville prendre cafés et cerveza  car internet ne fonctionne pas et que nous voulons prendre des nouvelles de la famille ce qui fait que nous ne serons pas couchés tôt, pourtant nous n’avons presque pas dormi la nuit précédente et la journée a été sportive…

 

 

AMAZONIE 4eme JOUR
nov
19
2013

9 h, départ pour une marche de 3 h en suivant le Rio Guyabeno. Nous voyons furtivement quelques singes dans les arbres, nous fumons un cigarillo muy local… hummm, on se remet à fumer !!  nous faisons Tarzan avec les lianes et nous déguisons avec les becs de perroquets.

Fabricio nous explique les vertus de certaines plantes comme  « la piquante » pour la prostate ainsi que les matières utilisées pour les constructions comme un tronc qui sert pour les piliers et les feuilles de palmiers pour les toitures des maisons.

De retour à midi à la lodge, nous préparons les sacs lorsque la cloche retentit  pour aller manger.

A 14 h 15, nous embarquons pour la dernière fois vers Puente Cuyabeno. Nous attendons le car jusqu’à 16 h 30 car l’un est passé sans s’arrêter. Il faut se tenir à l’ombre, la chaleur est étouffante ! Fabricio fait le trajet avec nous car il a deux jours de congés. Il habite Lago Agrio, il nous accompagne ensuite au guichet pour prendre  nos billets  Grandes embrassades et nous promettons de nous écrire ….Nous partons donc à Puyeo  où nous arriverons à 2 h 10  -  à 2 h 30 nous repartons vers  Banos

AMAZONIE 3ème JOUR
nov
18
2013

Nous partons pour la journée en barque à moteur et nous descendons le Rio Guyabeno jusqu’au lago Grande. Il a plu toute la nuit et il y a eu des orages mais notre toit n’a pas laissé filtrer l’eau. Ce n’est pas de chance car ce matin nous devons voir des anacondas.

Arrivés au lago Fabricio nous demande si nous désirons nous baigner… non le temps ne nous y encourage pas. Il ne comprend pas car il nous a vus nous baigner dans la rivière hier.

Valencia fait des tours et des détours entre les arbres. Nous voyons des oiseaux mais pas d’anacondas… en raison du temps…

Nous nous arrêtons dans une lodge pour prendre le déjeuner puis nous nous rendons dans une communauté Siona. Nous assistons à la fabrication du pain (plat comme une pizza) de l’arrachage de la plante à la dégustation.

Direction vers une Communauté Chaman. Lorsque nous arrivons, notre hôte est endormi dans un hamac, nous attendons donc qu’il se pare de son costume traditionnel. Il nous explique qu’il diagnostique et soigne beaucoup de personnes. Il y a aussi celles qui lui sont envoyées par l’hôpital lorsque la médecine traditionnelle ne peut plus rien pour eux. Il élabore des breuvages pour guérir ou hallucinogènes. Il me prend comme cobaye et ne diagnostique chez moi aucune maladie.

Le long du Rio nous croisons d’autres barques à moteur : certains tours avec  1 ou  2 barques complètes et nous, nous sommes deux touristes avec un conducteur et un guide.

Sur le chemin du retour nous observons un singe avec son petit sur le ventre. Il faut avoir une bonne vue car celui-ci se fond avec la couleur des branches et restera immobile tout le temps de notre observation.

Une bonne douche s’impose. Up’s l’eau est toute marron, très marron même. Je vais chercher les bouteilles d’eau pour me rincer. Le soir la table est mise pour trois. Fabricio mange avec nous. Nous échangeons sur tout :  les différences entre nos pays, il suit des études d’ingénieur dans l’environnement et passe des examens. Nous parlons énergie,  centrale… hydrauliques dans le pays – et retraite : 35 ans de cotisation.

AMAZONIE 2ème JOUR
nov
17
2013

Très chaud déjà le matin au lever…

Petit déjeuner avec les Canadiennes puis nous partons marcher deux heures dans la forêt amazonienne, bottes aux pieds.

Bien utiles ces bottes car des passages sont difficiles : munis de roseaux nous sondons le terrain pour mesurer la profondeur de la vase.

Comme la chaleur est étouffante nous décidons de nous baigner dans le Rio, les enfants s’y baignent régulièrement sans surveillance….

Après le repas nous partons pagayer au gré du courant, nous descendons le Rio Guyabeno Yves et moi sur un petit canoë. Derrière il y a Fabricio et son collègue qui surveillent les manœuvres.

Ballade bien agréable de 2 h 30 où nous avons vu des oiseaux. Vers 17 h nous nous arrêtons sur une berge où  Valencia vient nous chercher avec une barque à moteur pour nous faire remonter la rivière. Nous changeons d’embarcation et trainons nos deux accompagnateurs.

Après le repas nous repartons pour une promenade nocturne où cette fois nous voyons des animaux pas très agréables : araignée capuccino mortelle, des bestioles dont nous ne retenons pas le nom mais qui provoquent des piqûres très douloureuses.

AMAZONIE 1er JOUR
nov
16
2013

Nous arrivons à 8 h à  Puente Cuyabeno, après 13 h de bus. A peine descendus, nous nous apercevons que l’atmosphère a changé : nous entendons des bruits inhabituels d’oiseaux et il fait très chaud.

La réserve Cuyabeno s’étend sur une superficie  de plus de 6000km2 ; c’est  un espace important encore préservé de la spoliation et de la contamination des sols par les industriels et pétroliers puissants. Ces-derniers se rapprochent malheureusement de plus en plus de la réserve Cuyabeno et tentent de faire “sauter” cette frontière imaginaire utile à la préservation des lieux.

Plus de 550 espéces d’oiseaux, 350 espèces de poissons ainsi que de nombreux reptiles (caïmans, anacondas, tortues, grenouilles, etc…) y sont recensés.  Cuyabeno est essentiellement peuplée par le peuple indigène Siona. Malgré tout, il est possible de croiser également des tribus Shuar et Quichua.

Fabricio nous attend et après quelques formalités nous nous rendons à « River lodge » en barque à moteur. Dès les premiers instants ce garçon me fait penser à Nicolas L, un peu physiquement et beaucoup par sa personnalité.

Nous prenons possession de notre cabane ouverte sur la forêt, un bon petit déjeuner (que nous partagerons avec 3 Canadiennes qui séjournent également ici) nous attend.

Après une bonne douche nous testons notre hamac et c’est sur le lit que finalement nous nous assoupissons.

Après le repas nous partons pagayer sur le Rio Guyabeno observer les animaux.

A la nuit nous partons en forêt avec la frontale observer les insectes : scorpions, grenouilles, araignées en tous genres, sangsue, papillons.

Pour cette première journée, nous pensions voir plus de choses…

Après le repas, nouvelle sortie enbarque pour observer les caïmans dans la nuit.

Trop petits pour faire un manteau…