OTAVALO – MERCADO
nov
9
2013

Nous avons fait les courses pour  notre petit déjeuner à l’hospidaje, Yves est parti chercher le pain dès 7 h.

Nous nous rendons au marché des animaux. Quel dépaysement : veaux, vaches, cochons tenus en laisse ; cochons d’inde dans des sacs. Ils sont résistants à la chaleur ceux là ! ( Nono). Marché plein de senteurs : cochons rôtis, figues caramélisées. Nous détaillons tous les costumes tellement différents les uns des autres, ce qui veut dire que plusieurs communautés sont présentes.

Direction marché des artisans où nous commençons par déguster des jus de fruits frais « sin agua ». Nous voici plongés dans la plus grande authenticité équatorienne (environ 30 fois Mirepoix) et beaucoup plus coloré !

Repas rapide avec des produits achetés au marché.

L’après midi nous nous rendons sur les hauteurs de la ville voir «el lechero » arbre solitaire, le seul de la Province situé au sommet d’une colline.

Lorsque nous demandons notre chemin,  il nous est toujours répondu « encore 30 mn ». Cela ne manque pas, c’est toujours la même chose. Nous discutons avec des  paysans qui réalisent des sillons à la bêche pour semer du maïs : quel champ, quels sillons et ils ne sont pas très jeunes. Ici cependant la terre est de bonne qualité.

De 30 mn en 30 mn annoncé, comme je ne veux pas échauffer davantage mes pieds et l’ampoule que j’ai dessous pour la marche de demain,  nous décidons d’interpeller un 4 X 4 qui  nous mènera à l’endroit souhaité, heureusement d’ailleurs car le chemin est encore long. Nous monterons, comme les locaux, à l’arrière du véhicule.

Nous avons une magnifique vue sur le lago San Pablo auréolé d’un arc en ciel.

Le lechero domine la colline.

Lorsque l’on casse une branche de cet  arbre, du lait s’en échappe. La tradition veut qu’un enfant mort soit enterré à son  pied afin que le petit défunt soit éternellement nourri. Une personne assise au pied de cet arbre signifie qu’elle entrain de se recueillir sur un enfant mort. Nous redescendons en 4X4 sur la place des Ponchos. Nous regardons quelques habitations pour poursuivre notre séjour et nous prenons notre repas à « la Taberna »  restaurant à population  ‘jeun’s’ et musique de nos jeunes années. Comme  nous pouvons le constater , une fois de plus, ici  les générations cohabitent  sans apriori. Bon et bien nous prendrons un mojito pour l’apéro et à la fin du repas en demandant la cuenta, Yves dit au serveur « hay descuentos para jovenes ? »

Yves veut voir un combat de coqs situé non loin de là mais lorsque nous arrivons tout est terminé. Un homme nous montre ses spécimens et nous dit de revenir demain à partir de 14 h.

Ah oui, au marché d’Otavalo j’ai acheté un petit chapeau en feutre pour me protéger du soleil