Les préparatifs
nov
2
2013

Aujourd’hui c’est chose faite, les billets sont validés et la confirmation est arrivée.

Nous sommes déjà un peu dans l’ambiance en appelant la compagnie LAN où les Représentants en France ont toujours un très fort accent espagnol.

Le départ est avancé d’une journée (le vol initialement prévu pour le 4 novembre est annulé). Nous partirons  donc le dimanche  afin de conserver des horaires intéressants mais moins bons que ceux qui nous avions initialement prévus.

 Départ Dimanche 3 novembre 2013

10 : 05    TOULOUSE            16 : 50   MADRID                00 : 10   GUYAQUIL             ARRIVEE QUITO 01 : 05

Une  ballade  au pic de Bugarach, pour la dernière ascension dans les Pyrénées avant de contempler les hauts sommets Equatoriens

    

Et ce sac, Martine et Alain, vous le connaissez ?

L’enregistrement de vol est effectué, l’auberge est réservée.

Voilà il n’y a plus qu’à y aller !

 

LIMOUX – QUITO
nov
3
2013

Holà,
Nous sommes bien arrivés à Guyaquil. Nous attendons le vol pour Quito et puis au dodo, ici 23 h 30
A bientôt pour plus de nouvelles
Biz

Voilà nous sommes partis …, la mer de nuages, les Pyrénées qui émergent, quelques névés sur les sommets bien visibles, le soleil à travers le hublot et 1 heure  plus tard nous amorçons l’atterrissage.

Madrid, ce grand  aéroport aves ses grands tapis roulants, tout en longueur. une petite sortie vers la LAN pour être sûr que tous les enregistrements sont corrects, le transfert avec le petit train qui nous mène vers la porte d’embarquement « R ».

 le sérieux  commence, le grand  voyage L’avion bouge un peu, Nous avons mal choisi nos places, le plan des réservations n’était pas correct, il nous faut être attentifs pour avoir un bon placement au retour   l’avertissement pour boucler les ceintures s’allume souvent.. Une dinette vers 18 h, Je pense qu’on veut nous faire manger et vite au lit;  je ne me suis pas trompée de beaucoup, vers 19 h 30 l’hôtesse demande si on veut descendre le volet du hublot « no gracias, mirando »  et plus on avance plus on recule dans le temps, nous rajeunissons…. bon enfin oui…de 6 h seulement !

à 20 h 15 extinction des lumières  pourtant dehors il fait grand jour, 21 h  le soleil commence à se coucher , Il est beau ce coucher de soleil ….tu verrais ça Ethan : le ciel bleu, la mer de nuage et l’horizon oranger, dommage que le hublot ne soit pas dégagé pour faire de bonnes photos et puis voilà qu’à 2h du matin toutes les lumières s’allument pour une nouvelle dinette. Quelques parties de tétrix sur l’écran de la LAN, un film aussi pour nous familiariser avec la langue , un autre plus tard sur mon ordi.et la destination de Guyaquil arrive tranquillement. Cette fois c’est vrai, nos bagages arriveront directement à Quito, alors un petit café, la galerie de l’aéroport et un message à nos proches pour les rassurer.

on aurait dû voir les ronds de l’avion…

La porte d’embarquement pour Quito s’ouvre avec un peu de retard, nous nous glissons dans la nuit vers ce dernier appareil de notre voyage aller.Le trajet est rapide et 55minutes plus tard nous entendons la sortie du train d’atterrissage, le pilote attaque la descente mais des nappes de brouillard  se déplacent sur la ville. Tout d’un coup, dans un bruit assourdissant nous nous rendons compte que  le pilote met plein gaz et fait remonter l’avion direct à la verticale. Yves par le hublot a aperçu le toit des maisons, oufff, nous l’avons échappé belle. Le Commandant nous informe qu’en raison des mauvaises conditions climatiques sur Quito il ne peut se poser, il annonce alors qu’il va tourner sur la ville 1h en attendant que cela s’arrange. 1h je ne vous dis pas, j’avais l’estomac retourné…

Ensuite nous n’avons pas trainé, un taxi, installation et dodo

QUITO COLONIAL
nov
4
2013

Vue depuis la fenêtre

Nous commençons notre journée par un petit déjeuner à l’auberge Inn où nous séjournerons jusqu’à jeudi : : buffet avec jus et fruits frais, œufs et tout ce qu’il faut pour préparer une bonne journée.Nous partons ensuite à la découverte du Quito colonial situé à 500 m à pieds de notre habitation. Nous passons par la basilique pour aller ensuite vers la « plaza de la independencia ». Quelle effervescence : tribune officielle au balcon , musique et chants, gardes à pieds et à cheval. La place est noire de monde. Je tente une traversée de la foule et me retrouve au premier rang où je vois beaucoup d’enfants en costume d’école ; En fait, tous les lundi a lieu ce rassemblement dans une ambiance très festive et les enfants chantent l’hymne national.

Lors de la poursuite de notre visite, nous sommes abordés par un petit homme qui nous propose de nous servir de guide pendant 1H . Après négociations l’affaire est faite et nous voici tous les trois à parcourir la ville. Il est très drôle notre guide, il nous dit « je m’appelle Henri » il a une grande joie de vivre et beaucoup d’énergie.

Nous visions les églises San Francisco, l’iglesia Santo Dominique et là il nous chante «Dominique, nique, nique….) une messe est dite l ors de notre visite et c’est le moment où les fidèles se serrent les mains et il en fait de même avec nous.Après la calle de la Ronda, nous irons ensuite admirer la « Compania » de la compagnie des Jésuites dont l’intérieur est couvert d’or, très impressionnant et très beau.

Un papicompleto y une soupe de poissons  et nous prenons un taxi pour nous rendre au panecillo pour voir la vierge qui domine la ville. Retour dans la ville basse pour découvrir l’intérieur du « Palacio del Gobierno qui a été dessiné, cela dit en passant par un architecte Français ; Une Guide nous fait parcourir toutes les pièces et s’efforce de parler lentement afin que nous puissions comprendre .

Cette journée a été bien remplie, nous n’avons pas envie de retourner en ville dans la soirée nous mangerons donc sur place

 

REGION QUITO – PICHINCHA RUCU
nov
5
2013

Randonnée du Rucu Pinchincha – départ à 8 h 30 par le télépherico.

Nous sommes les seuls touristes à la gare. Nous prenons les billets 8.50 $ A.R et nous montons à 4 100 m en deux temps trois mouvements. La journée a commencé bien ensoleillée à 6 h du matin mais des nappes de brouillard montent de temps en temps ce qui gâche le point de vue sur Quito. Le temps de boire un café et d’acheter des empenadas pour le cas où nous nous perdrions et nous attaquons la randonnée.

Nous montons tranquille sur un sentier et nous sommes étonnés de rencontrer une multitude de plantes à cette altitude. Lorsque nous arrivons au pied du sommet, il doit rester environ 400 m de dénivelé, nous longeons les barres rocheuses par un sentier balcon au milieu d’une faune variée et inconnue.

Nous attaquons les difficultés lorsque , en chemin deux aigles se posent à une vingtaine de mètres pour boire dans un trou d’eau. La montée est très raide … Arrivés à un petit col surgissent deux jeunes qui sont montés par une autre voie, l’un est complètement épuisé tandis que l’autre grimpe comme un cabri. Il encourage son coéquipiier en lui disant « on monte vite au sommet quick quick et on redescend ». Pour rire Mireille lui répète « quick quick ».
Nous continuons cette progression et il nous suit d’un peu loin lorsque le premier revient du sommet, il explique que la voie est diffi-cile alors il précède Mireille pour lui indiquer le chemin et je suis de prêt.

Nous arrivons au sommet avec juste le temps d’admirer le panorama car la brume vient rapidement tout recouvrir. Nous grignotons rapidement et reprenons la descente toute aussi scabreuse, un passage trop difficile nous oblige à remonter et à changer de voie, rien n’est tracé. C’est alors qu’arrivent à nouveau ces deux jeunes qui nous accompagnent pour la descente. Nous leur disons de ne pas nous attendre et de continuer leur chemin.

Dès que le terrain est plus sûr, nous cheminons d’un pas rapide car nous ressentons la fatigue, les mâchoires douloureuses Je dis à Mireille que je finirais bien la journée avec une douche et au lit jusqu’à demain matin. Cette douche cependant salvatrice, le retour à 2 800m nous remet en bon état. Nous prendrons notre repas sur place et je ne tarderai pas à aller au lit.

 

REGION QUITO – MIDAD DEL MUNDO
nov
6
2013

Qu’il est bon de prendre le petit déjeuner au soleil déjà très chaud à 8 h.

Nous prenons quelques renseignements auprès de l’agence sur les prochaines activités à faire notamment pour l’Amazonie et éventuellement les Gallapagos.

Départ en bus pour la Mitad del Mundo 0.45 $ pour deux pour 1 h de trajet.

Nous nous rendons, par un sentier d’environ 2 kms , au cratère de Pululahua. Nous suivons ensuite la direction du mirador par un autre chemin que nous avons suivi sur un dénivelé d’environ  400 m.

De retour à la Mitad del Mundo, longitude 78° 27’ 08’’ – latitude 0° 00’00’’ Nous entrons sur le site par une porte sans indication et partons prendre des photos de la ligne de la moitié du monde : un pied de chaque côté. Nous nous rendons compte que cette porte ouverte n’était pas l’entrée, nous nous y rendons donc  pour nous acquitter des  frais d’entrée. Les gardes ont bien rigolé de nous voir sortir pour  re-rentrer payer.

Nous prenons l’ascenseur dans la tour surmontée d’une boule qui  représente la terre, en redescendant par les escaliers nous découvrons le musée d’ethnologie. Nous visitons ensuite les pavillons Francia, celui des insectes, des photographies des sites d’Equateur.

Nous dégustons un délicieux chocolat et un grande cerveza pour Yves dans un bar restaurant où nous avons été racolé par un Haitien avec lequel nous avons parlé un moment Français. Quelques boutiques d’artisans où nous avons acheté un souvenir du milieu du Monde pour les petits bouts et nous nous dirigeons vers le musee de Inti Nan là où passe la véritable ligne de l’Equateur. Comme précédemment nous pénétrons par une porte entrouverte et commençons à prendre des photos lorsque un garde s’avance vers nous muni d’une matraque. Je lui dit non non de ne pas nous frapper, il rigole…Il ne comprend pas pourquoi nous avons pu rentrer alors que c’est fermé mais il se prête au jeu et fait des photos.Nous reprenons le car en sens inverse puis à pieds jusqu’à l’hotel mais après un tour du parc nous prenons un taxi.

Nous n’avons plu le courage de retourner à la Calle de la ronda où nous avions prévu de manger ce soir alors nous mangeons sur place

EGION QUITO – PAPALLACTA
nov
7
2013

Toujours sous le soleil,nous partons vers Papallacta. D’abord avec un taxi qui nous mène au terminal de bus pour 8 $ qui est très éloigné de l’endroit où nous sommes puis par bus pendant 2 heures, il y a 63 kms.

Nous arrivons à Papallacta accompagnés de 2 vénezuelliennes que nous retrouverons régulièrement par la suite. Un taxi 1$ par personne nous dépose à l’entrée des thermes. Superbe décor, très bon moment.

Nous passons d’un bassin à l’autre, certains sont un peu trop chauds.

Surprenante cette grotte à vapeur, il faut pousser la porte très fort et authenticité garantie.

Nous redescendons à pieds  jusqu’au village situé à 2,7 kms et interpellons un taxi pour nous amener à la lagune de Papallacta.

De retour au village nous mangeons de la truite, spécialité locale, dans un restaurant typique . Nous avons de la chance : un temps relativement bon pour les thermes et l’orage éclate pendant que nous mangeons. Nous n’avons que la rue à traverser pour reprendre le bus qui nous conduit à la gare routière et Yves s’est régalé avec la truite dont il avait envie depuis un moment.

Nous commençons à mieux connaitre les réseaux de Quito, nous parcourons donc le trajet retour en bus  -pour 1$ au lieu de 8 pour un taxi. Et puis nous  partageons ainsi la vie des locaux. Nous aurons tout le trajet une conversation en anglais avec un Equatorien qui explique que beaucoup d’Espagnols viennent ici pour travailler.

Demain départ pour OTAVALO , la Residentiale où nous avons prévu de séjourner ne possède pas internet, il faudra donc être patient pour d’autres nouvelles.

OTAVALO
nov
8
2013

Voilà, changement de direction  OTAVALO qui, avec  ses 90 000 habitants, est situé à 2580 m d’altitude. Les Otavalenos sont peut-être les seuls Indiens à avoir su garder leur identité grâce au commerce ils ont su maintenir leur culture et leurs traditions.

Discussion  autour d’un petit déjeuner avec un couple de Français qui habite Sète. Nous échangeons sur nos visites respectives.

Trop chargés pour prendre le bus, nous nous rendons au terminal en taxi 8 $. Nous nous apercevons rapidement que nous sommes montés dans Taxi 2.

Il n’y a pas de car pour Cayambe, alors nous filons directement sur Otavalo.. Dans le car Yves est en grande conversation avec un Argentin

Nous longeons la Laguna San Pablo dominée  par l’Imbabura. Dès notre arrrivée à Otavalo, il y a beaucoup  d’animation.  Par taxi 1 $, nous nous rendons à notre nouveau domicile « Cabana Rocio ». Peur en arrivant, vu de l’extérieur, puis agréablement surpris par cette hospidaje : chalets entourés d’un très beau parc.

Installation rapide puis visite du  centre. En traversant le pont qui y mène, je suis abordée par une vieille Otavalenas qui vient vers moi et me demande de l’argent. Comme je lui refuse elle tend nerveusement la main vers l’étui de mon appareil photo que j’ai attaché à la ceinture, j’ai du la repousser et elle a un visage agressif qui m’a contrarié. Je suis restée sur mes gardes une bonne partie de l’après-midi.

Découverte  du centre. Nous entendons de la musique et nous tentons de nous rapprocher pour voir ce qui se passe. Nous voyons un défilé surtout d’enfants pour fêter un centenaire des écoles , passage à une agence dont le responsable s’appelle Georges, ce qui nous rappelle de bons souvenirs, nous le lui racontons que nous avions un accompagnateur au Chili qui portait ce nom et avec qui nous avions passé de très bons moments… Nous réservons un guide pour dimanche qui nous accompagnera au Fuya Fuya.Une pause chocolat, cerveza. En chemin à travers les rues , nos regards sont attirés par la décoration des lampadaires.

Le soir nous mangeons dans le restaurant où nous regardions la carte lorsqu’ un Français arrêté à cet endroit nous a dit que la cuisine y est bonne. Pour cette raison mais surtout parceque nous désirons partager une soirée musicale traditionnelle nous décidons de manger ici.

OTAVALO – MERCADO
nov
9
2013

Nous avons fait les courses pour  notre petit déjeuner à l’hospidaje, Yves est parti chercher le pain dès 7 h.

Nous nous rendons au marché des animaux. Quel dépaysement : veaux, vaches, cochons tenus en laisse ; cochons d’inde dans des sacs. Ils sont résistants à la chaleur ceux là ! ( Nono). Marché plein de senteurs : cochons rôtis, figues caramélisées. Nous détaillons tous les costumes tellement différents les uns des autres, ce qui veut dire que plusieurs communautés sont présentes.

Direction marché des artisans où nous commençons par déguster des jus de fruits frais « sin agua ». Nous voici plongés dans la plus grande authenticité équatorienne (environ 30 fois Mirepoix) et beaucoup plus coloré !

Repas rapide avec des produits achetés au marché.

L’après midi nous nous rendons sur les hauteurs de la ville voir «el lechero » arbre solitaire, le seul de la Province situé au sommet d’une colline.

Lorsque nous demandons notre chemin,  il nous est toujours répondu « encore 30 mn ». Cela ne manque pas, c’est toujours la même chose. Nous discutons avec des  paysans qui réalisent des sillons à la bêche pour semer du maïs : quel champ, quels sillons et ils ne sont pas très jeunes. Ici cependant la terre est de bonne qualité.

De 30 mn en 30 mn annoncé, comme je ne veux pas échauffer davantage mes pieds et l’ampoule que j’ai dessous pour la marche de demain,  nous décidons d’interpeller un 4 X 4 qui  nous mènera à l’endroit souhaité, heureusement d’ailleurs car le chemin est encore long. Nous monterons, comme les locaux, à l’arrière du véhicule.

Nous avons une magnifique vue sur le lago San Pablo auréolé d’un arc en ciel.

Le lechero domine la colline.

Lorsque l’on casse une branche de cet  arbre, du lait s’en échappe. La tradition veut qu’un enfant mort soit enterré à son  pied afin que le petit défunt soit éternellement nourri. Une personne assise au pied de cet arbre signifie qu’elle entrain de se recueillir sur un enfant mort. Nous redescendons en 4X4 sur la place des Ponchos. Nous regardons quelques habitations pour poursuivre notre séjour et nous prenons notre repas à « la Taberna »  restaurant à population  ‘jeun’s’ et musique de nos jeunes années. Comme  nous pouvons le constater , une fois de plus, ici  les générations cohabitent  sans apriori. Bon et bien nous prendrons un mojito pour l’apéro et à la fin du repas en demandant la cuenta, Yves dit au serveur « hay descuentos para jovenes ? »

Yves veut voir un combat de coqs situé non loin de là mais lorsque nous arrivons tout est terminé. Un homme nous montre ses spécimens et nous dit de revenir demain à partir de 14 h.

Ah oui, au marché d’Otavalo j’ai acheté un petit chapeau en feutre pour me protéger du soleil

OTAVALO – FUYA FUYA
nov
10
2013

A 8 h, nous attendons notre guide devant notre logement. Présentations faites : il s’appelle Diego, nous partons en 4X4 sur une route empierrée, un peu dégradée, d’une quinzaine de kms.

Le véhicule stationne devant  le lago Mojanda et nous attaquons la montée à travers des herbes hautes genre gispet . Ascension bien plus facile et bien plus courte que le Pichincha. Nous voici arrivés au sommet deux heures plus tard. Un groupe qui a pris une voie de contournement arrive quelques temps après ; ils parlent français, c’est un groupe de Marseillais dont l’un deux habite près de Foix.

Nous consommons le repas et la boisson que nous a apporté Diego puis nous reprenons la descente tranquillement.

Diego nous explique qu’il est un Indigène Quetchua, que le costume traditionnel pour les hommes est le poncho noir pour tous les jours et bleu pour les jours de fête. Le bleu de meilleure qualité coûte 200 $. Pour les femmes le collier de plusieurs rangs de perles dorées, jupe noire, corsage à dentelle et broderies, ceinture si faite main plus cher que celle tissée à la machine. Le signe de reconnaissance Quetchua est la tresse et il déplore que quelques hommes commencent à la couper, coupant ainsi la tradition.

Nous nous déplaçons jusqu’au point d’arrivée à la lagune et faisons quelques photos puis il nous dépose à El Rocio.à 13 h 30 .

Bonne douche, nous avons rougi malgré la crème solaire, ou était-ce hier ? Yves repart voir le combat de coq tandis que je fais une mise à jour des sorties car nous irons dans la soirée sur un site internet.

Promenade à Otavalo, pizza sur fond de musique de Salvadore Adamo et retour à l’hospidaje.

PS : j’ai porté mon petit chapeau toute la journée tant le soleil a cogné et il  a du plaire à la population d’Otavalo car je me suis aperçue que beaucoup de femmes portaient le même. Ai je lancé la mode ?

OTAVALO – PEGUCHE – Communauté Indigènes
nov
11
2013

Cette fois nous partons avec Miguel, le chauffeur (grace à notre cours d’espagnol,nous savons correctement prononcer son prénom) et Gabriel, notre guide pour visiter des Communautés Indigènes.
Nous commençons par la Communauté qui travaille à partir d’une plante qui pousse au bord de la lagune, genre de roseau qui s’appelle « totora ». Cette famille fabrique des nattes et autres objets qu’elle vend au marché d’Otavalo ou à d’autres Communautés pour 4 à 5 $. La fabrication de la natte nécessite 3 h de travail. Je participe à la tâche mais il faut avouer que je n’ai pas la même dextérité.
Nous nous arrêtons au bord du lac San Pablo pour voir la « totora » dans son espace naturel.
Nous suivons le chemin jusqu’à la cascade sacrée de Peguche. Les Indigènes viennent ici prendre leur bain rituel entre minuit et 2 h du matin et rendent hommage au soleil et se purifient dans l’eau. Gabriel dit qu’il vient de temps en temps et qu’il apprécie.  Il est   issu de 2 parents Indigènes Quetchua mais il n’a pas été élevé dans la tradition, ce qu’il  regrette… alors maintenant  il apprend le Quetchua à l’université et se laissera pousser la tresse lorsqu’il aura terminé le service militaire (non obligatoire)
Nous assistons à une démonstration d’instruments de musique qui sont fabriqués ici.
Une belle rencontre avec le tisserand de Carabuela. Il a 81 ans, prépare et tisse la laine de mouton en même temps qu’il travaille les champs. Un petit moment de tristesse en parlant avec lui car il a perdu sa femme il y a à peine 3 mois. Il se resaisit et nous fait une démonstration de la totalité de la chaine, du cardage au tissage de la laine. Yves choisira une écharpe bien chaude.
Nous prenons notre repas avec les Guides dans un restaurant de Catacachi et faisons ensuite les nombreuses boutiques qui présentent leur travail du cuir : beaux sacs, vestes, très belles chaussures et aussi des écharpes en cuir et laine très originales.
Nous finissons la tournée par la lagune Cuicocha « lac des Dieux»

                                                               

située à 3 100 et M d’altitude. Magnifique vue sur le cratère du volcan ; on se dit qu’il faudra revenir pour en faire le tour.
Nous mangeons au resto Sisa, au premier étage : internet pendant l’apéro chaud, spécialité de la maison à la mure et au rhum, Yves a demandé la recette.
En rentrant, nous voyons un troupeau de vaches mené par 2 personnes, quelques cordes qui trainent sur la route et voilà qu’elles traversent la panaméricaina.