OTAVALO – FUYA FUYA
nov
10
2013

A 8 h, nous attendons notre guide devant notre logement. Présentations faites : il s’appelle Diego, nous partons en 4X4 sur une route empierrée, un peu dégradée, d’une quinzaine de kms.

Le véhicule stationne devant  le lago Mojanda et nous attaquons la montée à travers des herbes hautes genre gispet . Ascension bien plus facile et bien plus courte que le Pichincha. Nous voici arrivés au sommet deux heures plus tard. Un groupe qui a pris une voie de contournement arrive quelques temps après ; ils parlent français, c’est un groupe de Marseillais dont l’un deux habite près de Foix.

Nous consommons le repas et la boisson que nous a apporté Diego puis nous reprenons la descente tranquillement.

Diego nous explique qu’il est un Indigène Quetchua, que le costume traditionnel pour les hommes est le poncho noir pour tous les jours et bleu pour les jours de fête. Le bleu de meilleure qualité coûte 200 $. Pour les femmes le collier de plusieurs rangs de perles dorées, jupe noire, corsage à dentelle et broderies, ceinture si faite main plus cher que celle tissée à la machine. Le signe de reconnaissance Quetchua est la tresse et il déplore que quelques hommes commencent à la couper, coupant ainsi la tradition.

Nous nous déplaçons jusqu’au point d’arrivée à la lagune et faisons quelques photos puis il nous dépose à El Rocio.à 13 h 30 .

Bonne douche, nous avons rougi malgré la crème solaire, ou était-ce hier ? Yves repart voir le combat de coq tandis que je fais une mise à jour des sorties car nous irons dans la soirée sur un site internet.

Promenade à Otavalo, pizza sur fond de musique de Salvadore Adamo et retour à l’hospidaje.

PS : j’ai porté mon petit chapeau toute la journée tant le soleil a cogné et il  a du plaire à la population d’Otavalo car je me suis aperçue que beaucoup de femmes portaient le même. Ai je lancé la mode ?