Merci d’avoir partagé avec nous ce voyage. Nous savons que vous avez été nombreux à le faire, même si beaucoup n’ont pas laissé de trace de leur passage…. Il n’est cependant pas trop tard…..

Ceci est notre dernière connexion du séjour, en attendant une mise à jour, au calme, à la maison….

Merci encore et à bientôt.

Après une courte nuit, fête et musique très tard dans la rue, nous sommes à l’arrêt convenu à 4 h40 . Un car est stationné et le chauffeur nous dit que le direct pour Quito est parti à 4 h 00 : dit-il cela pour nous prendre dans sa compagnie où les infos qui nous ont été données hier sont elles fausses ? Nous montons donc dans celui pour San Domingo : une heure de trajet ; à peine le temps de prendre le billet que le car pour Quito manœuvre pour le départ. Nous n’avons pas perdu de temps : à 8 h 30 nous sommes au terminal de Quitumbe. Nous prenons le bus de ville pour nous rendre à l’auberge inn que nous avons réservé hier. Nous tentons une nouvelle connexion sans succès, avec Lan, nous n’arrivons pas, depuis hier,  à faire les enregistrements de vol. Nous nous rendons donc à leur bureau, l’enregistement est fait et les places sont réservées mais nous ne pouvons savoir où elles sont situées dans l’avion …. On verra demain

Nous faisons le tour de ville : dans ce grand parc il y a foule. Les gens sont en tenue de sport et pratiquent le foot, le basket, le roller, le vélo, la course, la zumba, la salsa.

Dans le quartier historique il y a aussi énormément de monde, mais cette fois c’est pour les boutiques et les cafés. Nous dégusterons un chocolat tradition .

lorsque nous prenons la route pour le terminal, nous prévoyons de prendre le car à 9 hn mais il y a un changement celui pour El Carmen part à 10 h. Voici notre dernier arrêt avant Quito et oui tout a une fin !Sur la route, de petites habitations, paillotes ou cabanes dans cette région sèche puis nous longeons une région plus vallonnée.

La ville d’El Carmen est très animée, aujourd’hui c’est jour de marché. Yves profitera pour se faire une coupe… nous allons ensuite dans une pâtisserie goûter aux spécialités locales et tour de ville.

Nous prenons des renseignements pour le transfert à Quito demain et grande frayeur lorsque la Cie de bus nous dit que demain dimanche il n’y a pas de car pour Quito. Nous sommes prêts à partir dès ce soir, tant pis pour la chambre qui est réservée mais en se renseignant ailleurs nous devrions pouvoir partir dans un car direct pour Quito à 5 h, sinon il y en a un toutes les trente minutes pour Santo Domingo et de là, les transports pour  Quito sont fréquents. Nous décidons donc de partir demain matin de bonne heure.

Nous faisons un tour de ville, mangeons sur le marché. Aujourd’hui samedi, il y a de la musique partout, les gens vont se coucher tard !

Nous sommes plongés très tôt dans le vacarme de la ville lorsque nous allons prendre le petit déjeuner. A l’intérieur, une télévision qui, comme souvent a le son poussé à l’extrême.

Nous repartons vers Bahia de Caraquez où nous trouvons rapidement une chambre, du moins à la troisième tentative : la première 50 $, la deuxième 40 $ et la dernière, l’hôtel de Bahia  négociée à 15, mais bon, on en a pour le prix !

Nous partons visiter la ville maritime et sur notre chemin, un petit resto sympa face à la mer « Brisas del Mar ». Le Patron en pince pour Paris. Il aime la France, le champagne, les parfums, mais ce qu’il aime plus que tout, c’est la Tour Eiffel. Il en a une photo et économise pour pouvoir y aller. Nous parlons recettes …. Ici l’eau n’est pas bleue, elle doit être remuée et mélangée au sable : nous devenons difficiles…. Alors nous décidons de partir vers San Vincente et Canoa.

Nous nous rendons d’abord, en bus, à San Vincente  qui  est situé juste en face de la baie, ses routes sont défoncées par des travaux en cours. Nous prenons un car pour Canoa. Effectivement ici l’ambiance est différente, de plus, en cette fin de semaine l’endroit est festif.

Un bain de mer, l’eau est super bonne, dommage qu’il y ait tant de vagues, impossible de nager ! nous longeons ensuite le bord de mer jusqu’aux falaises..

Nous décidons de finir ici la journée, un petit coctail en front de mer et nous prenons notre repas non loin de là. Nous y retrouverons les musiciens qui avaient  animé la fin de notre voyage en car. Sur la plage nous avons vu des motards monter les tentes et se préparer à faire la fête ce week-end.

Matinée tranquille, l’environnement s’y prête… petit déjeuner sur la plage, hamac. Nous attendons le gérant de l’hotel qui doit apporte r un équipement de plongée à 8h. Nous le verrons arriver environ trente minutes plus tard, alors Yves part découvrir les fonds marins, le temps n’est pas clair, l’eau est trouble, il reviendra rapidement.

A 11 heures les sacs sont bouclés et nous reprenons la route vers Montecristi. Nous longeons un bon moment la côte puis nous bifurquons vers le centre. Montecristi est une autre des trois régions de fabrication du panama, ils sont fabriqués avec la toquila qui est connue  comme la plus fine d’Equateur et réputée pour sa finesse et sa légèreté.

Nous parcourons la ville très animée, le soir nous mangerons vers l’église, sous un genre de halles du poisson frit…pas mauvais ! comme ailleurs les magasins et les restos ferment tôt, rien de particulier à faire nous regagnons l’hôtel de bonne heure.

Après le petit déjeuner en terrasse, nous partons pour une promenade en bord de mer. Il fait déjà chaud à 8 heures.

Nous prenons le bus en direction de Ayangue où nous prenons possession de notre nouvelle demeure : hospidaje el Ohim, bâtie uniquement en bambou jusqu’au pied du lavabo. Atmosphère très agréable petite cour aménagée et avancées avec hamacs. Nous sommes dans une crique directement en front de mer.

Nous longeons la plage et tombons sous la tentation de langoustines à la plancha dans une petite paillotte. Nous nous baignons dans les grosses vagues, le spectacle des  petits crabes est rigolo.

Nous cherchons un point de vue sur les hauteurs mais tout est bouché. Le soir nous retournons en bord de mer

manger des langoustes. Dans la soirée tout est endormi, beaucoup d’échoppes sont fermées

Nous avions discuté hier avec un chauffeur de taxi qui arrive comme convenu nous prendre à 7 h 30 à l’hôtel. Il nous mène au tunnel de lave situé à El Chato. Impressionnante cette cavité souterraine que nous suivons sur environ 500 mètres. Une fois de plus nous sommes seuls pour cette visite.

Les tortues rêvassent au soleil sur le bord du chemin.

Pas facile d’être une tortue !

Nous nous rendons aux Gemelos, volcans jumeaux, situés de part et d’autre de la route. Dix sept kilomètres en ligne droite nous séparent du bac pour Baltra. La traversée est rapide et le bus prend le relai pour nous amener à l’aéroport.

Je pars à la quête d’un petit caillou pour rajouter à tous ceux ramassés lors de différents périples et qui constituent la terrasse de la maison.

Passage à la douane, mon sac est repéré ! le douanier me dit (ce que je comprends) pero  droga…..Oh non je lui réponds. Il fouille mon sac mais ne trouve rien, repasse aux rayons et il me dit « roca » Oh si, je lui montre et lui explique. Il me dit que c’est interdit mais il me laisse partir avec.

Vol tranquille, ciel bleu, mer bleue. Nous récupérons nos bagages laissés à la consigne puis nous effectuons le transfert vers le terminal terrestre en taxi. Celui-ci nous demande 4 $ mais lorsque nous voyons le trajet, nous disons au chauffeur que c’est exagéré, qu’il profite des Touristes. Il n’est pas content…

Que de monde au terminal terrestre qui fait aussi supermarché et galerie marchande. Arrivés à Salinas nous prenons taxi pour la direction de Ballenita. Le premier hôtel où nous nous présentons est complet, le chauffeur est très serviable il nous propose d’aller à Salinas moins cher et plus attractif en raison de la plage, du marché… Nous acceptons sa proposition et c’est lui qui va négocier les prix aux hôtels où il s’arrête. Plus tard nous comprendrons qu’il perçoit une commission… Nous voici donc arrivé au premier vrai hôtel du séjour, nous ne sommes pas habitués. Nous repartons aussitôt en ville pour manger un morceau mais il n’y a pas grand chose d’ouvert. Nous trouvons un restaurant barbecue qui nous propose des escalopes de porc et des brochettes de crevettes.

Le temps est un peu gris au lever alors nous partons tranquilles pour une promenade.Les enfants des écoles se sont réunis pour une manifestation de responsabilisation sur le V.I.H.

Nous passons par la lagune des flamants roses puis vers le port où les iguanes ont largement colonisé cet endroit et montons au mirador.

De retour à l’hôtel pour récupérer nos sacs, Yves se sert au régime de bananes et nous attendons tranquillement dans les hamacs l’heure du départ. Nous parcourons à pied les 700 m qui nous séparent du ponton d’embarquement et ici c’est toujours la surprise, nous ne savons jamais dans quel bâteau nous allons embarquer.

Deux heures quinze plus tard, nous arrivons à Santa Cruz et la lancha nous débarque sur le port. Nous récupérons nos chambres et partons dans la ville, un clin d’oeil au marché aux poissons et repas, pour ne pas couper nos habitudes aux gargottes.

Nous sommes présents au départ des ferries dès 7 heures. Enfin ce que nous pensions être un ferry, mais les billets sont vendus sur le quai par des petites compagnies privées, c’est la Compagnie MI-SOL qui nous prend en charge pour se transfert vers Isabela.

Celui là ne veut pas bouger !

Je reste comme d’habitude sur le pont arrière, Yves s’installe dans la cabine et nous faisons une traversée de 2 heures de Santa Cruz à Isabela.

Nous trouvons rapidement un hôtel, certes un peu plus cher qu’a Puerto Ayora mais ici nous avons l’eau chaude. Nous partons pour une ballade, nous longeons la plage puis un sentier  de 5 kms, passage par un tunnel de lave, une lagune  sulfureuse, miradors puis un mur gigantesque, celui d’une ancienne prison que les prisonniers ont monté et qui s’appelle le mur de la grimace  

Les cactus candélabres s’étalent partout sur cette ile, les tortues s’y promènent en toute liberté et les iguanes qui lézardent au soleil n’ont pas envie de bouger. Nous revenons par la belle et longue plage de sable fin.

Après la douche, humm c’est mieux avec l’eau chaude, nous flânons dans le centre, mangeons un gros poisson pour deux, style bar, cuit au barbecue sur le bord de la route.

Ce matin debout à 5h. le bus doit venir nous prendre à l’hotel et c’est le guide qui vient nous chercher, le bus est dans une rue un peu plus loin. Nous traversons Santa Cruz jusqu’au départ du bac et rejoignons notre bateau en zodiac. Ahhh rien à voir avec hier, aujourd’hui nous sommes seize, le bateau est accueillant, nous y prenons notre petit déjeuner autour d’une table tout en nous dirigeant vers l’ile.

Deux heures plus tard nous foulons le pied de cette belle ile, nous montons jusqu’au cerro, petite colline. Quels paysages sublimes, ces criques turquoises, nous avons trouvé le paradis.

Nous rejoignons le bateau qui nous transporte à une plage en face de l’ile. Nous emportons avec nous masque et tuba, dommage il n’y a pas de palme. Nous nous baignons parmi les poissons multiples, de très beaux noirs avec une collerette jaune, tortues marines, otaries, pingoins, crabes tandis que les pequenos à pattes bleues plongent dans l’océan. Pas d’effort à faire l’eau nous maintient en surface et nous comtemplons ces spectacle. Quelle merveilleuse journée !

De retour sur le bateau, le repas nous est servi. Nous mangeons avec plaisir et nous repartons, trop tôt à notre goût. La plupart des passagers restera dans la cabine à dormir. Quant à nous, nous resterons sur le pont pour ne pas en perdre une miette. Près de l’arrivée nous apercevons un gros requin.

Une bonne douche, froide, nous avons rougi !!!! le soir repas tranquille aux gargottes